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Les Présidents de l'Harmonie

Stéphane PETER
2021
M. Stéphane PETER; Président actif
2008
M. Robert GOMILA
2000
M. Hubert FLANDRE
1993
M. Eddy NAILLON
1984
M. Jean COZETTE
1952
M. Michel JOLLY
1936
M. Jean LEROY
M. Achille COZETTE, vice-Président, a
assuré la présidence active de 1936 à 1952
1930
M. NEVEU
1923
M. LOYER
1922
M. LEGRAND
1920
M. BRICE
1906
M. ROUSSEAU
1904
M. MILLET
1896
M. MICHAUX
1894
Mme Vve BOUCHER

Les Directeurs de l'Harmonie

Christophe TAMBOISE
2022
M. Christophe TAMBOISE
1991
M. Hervé WINCKELS
1972
M. Marc MANSION
1966
M. Pierre SECRET
1959
M. Lucien LEPRETRE
1932
M. Léonce LEROY,
secondé par M. Louis DUCHEMIN depuis
l'après guerre et par M. Lucien LEPRETRE
depuis 1958
1920
M. Henry CRETY
1908
M. Guillaume MAGER
1905
M. Charles LEMAIRE
1905
M. SOUCQUE
1899
M. J. LEMAIRE
1894
M. Arsène SELLIER

L'historique de l'Harmonie - Une Demoiselle Centenaire

La Belle Epoque

La Bannière de la Fanfare

Fondée le 7 septembre 1894, elle doit son nom "FANFARE SAINT PIERRE" à la quinzaine de musiciens qui la créèrent et qui habitaient le quartier Saint-Pierre de la ville d'Amiens.

Les premiers statuts reçurent l'agrément de la Préfecture le 4 juillet 1896. Le siège social de la société se situait à l'école des garçons Saint-Pierre, route d'Albert (devenue depuis la rue Léon Dupontreué).

A cette époque, la "Fanfare" participe à de nombreuses manifestations artistiques dans le quartier et organise pendant la belle saison des concerts dans les kiosques à musique d'Amiens. Les programmes sont surtout composés de fantaisies sur des opérettes comme "Les Saltimbanques".

Malheureusement, la grande tourmente de 1914 va stopper la progression de la "Fanfare" ; nos musiciens vont devoir troquer leur costume contre une tenue plus militaire.

Le Renouveau

Lorsque la "Fanfare" reprend son activité en 1920, six de ses musiciens sont tombés au Champ d'Honneur : Messieurs Caumartin - Darras - Guillaume - Lefebvre - Lorieux - Turben ainsi que leur chef, Monsieur Guillaume Mager.

L'effectif s'étoffe régulièrement et en 1932 la "Fanfare" compte soixante-dix exécutants. C'est l'année où, au Concours International de Saint Maur, elle remporte tous les premiers prix de sa catégorie et est classée en 1ère Division - 1ère Section.

La Fanfare en 1932

Les concerts de haute qualité se succèdent jusqu'au 4 mars 1939 à 20h30. Date du dernier concert avant la déclaration de la guerre de 1939. Ce concert, donné devant un nombreux public dans le préau de l'école des Garçons de Saint-Pierre -qui possède une scène-, est composé de grandes œuvres.
A cette époque, pour les fanfares, le "chant" est assuré exclusivement par les cuivres, en particulier les bugles. La "Fanfare" qui interprète l'ouverture de Patrie, du Roi d'Ys, de Eléonore N°3, réputée difficile est composée ce soir-là de quatre-vingts musiciens, dont vingt-huit bugles et six contrebasses Sib et Mib !

C'est en 1944 que M. Léonce Leroy, aidé de ses deux directeurs, redonne une nouvelle vitalité à la Société. Plusieurs dizaines de musiciens reprennent leur place dans les rangs et on assiste également, sous l'impulsion de M. Achille Cozette, à la création d'une Batterie fanfare, dirigée par M. Philippe.
Le 15 décembre 1944 à l'occasion de son cinquantenaire, la "Fanfare" donne au cirque d'Amiens un grand concert de gala, au programme, les ouvertures des "Saltimbanques" et de "La poupée de Nuremberg". M. Lucien Lepretre, qui vient d'obtenir son 1er Prix de cornet au Conservatoire d'Amiens, y joue en soliste deux morceaux avec variations pour cornet à pistons. A ce gala, on note soixante-dix musiciens au pupitre.

Les "Jolly" Années

En 1952, arrive à la Présidence, M. Michel JOLLY. Son premier souci, en tant que président, est de créer les premiers cours de solfège. Jusqu'en 1960, la "Fanfare" assure un concert de gala annuel au cirque d'Amiens et, pour étoffer le programme, fait appel à des vedettes de music-hall très cotées à l'époque comme : Annie FLORE, les 4 Barbus, Jean Valton, Yves Montand, etc…

Dans les années qui suivent, les loisirs deviennent plus nombreux : la radio, la télévision, les disques, la voiture sont des concurrents très sérieux pour une société comme la nôtre.

En 1967, année critique, trois semaines avant le concert annuel du 11 novembre, seuls quatorze musiciens se retrouvent au pupitre. La répétition est annulée. Réunis d'urgence par M. Jolly, les quatorze musiciens qui, en fait, représentent presque le "Comité", décident de demander à des sociétés amies quelques renforts. Le concert est assuré.

Dans les semaines qui suivent, M. Jolly décide de jeter les premières bases d'une école de musique. Il annonce, dans un entretien accordé au "Courrier Picard" en décembre 1969, le lancement de "l'opération Jeunesse-Musique" auprès des écoles du quartier et des environs. Cette publicité porte ses fruits : trois cours de solfège sont instaurés le samedi après-midi dans une classe de l'école Saint-Pierre. A leur début, ils sont assurés bénévolement par quatre musiciens, Louis Roussel, Marcel Mansion, Renald Paquien et M. Lenne, Directeur de l'école des Garçons de Saint-Pierre. Le 25 juin 1970, dans la salle "Fémina Sports", sous la présidence de M. Lamps, Maire d'Amiens, a lieu la première distribution des Prix aux élèves. L'effectif, à ce moment, est de vingt-cinq musiciens.

Naissances en "Fanfare"

En 1972, plusieurs événements importants se produisent. Tout d'abord la création du groupe de majorettes "Les Amiénoises". Ensuite, une subvention exceptionnelle nous est accordée par la Ville d'Amiens pour doter nos musiciens d'un uniforme.
Pendant les années suivantes, la "Fanfare", accompagnée par sa batterie fanfare dirigée par M. Robert Normand et par les "Amiénoises", effectue de nombreuses sorties en France comme à l'étranger.

La Fanfare et "Les Amiénoises" en 1972

Entre 1973 et 1980, ils participent à quatre reprises aux festivités de la ville de Dortmund, ville jumelée avec Amiens.
En 1975, de nouvelles formations ont vu le jour au sein de la Société sous la direction de Michel Mansion : Dixieland, grande formation de jazz, et l'orchestre bavarois.

Festival de Dortmund en 1980 La grande formation de jazz en 1976

Le 16 novembre 1976, la "Fanfare" présente officiellement à la mairie son premier disque 33 tours.
Le 28 janvier 1977, Eric Basserie dirige, au cours de la remise des prix, une classe d'orchestre. Les années suivantes, l'effectif devenant trop important, Marc et Marcel Mansion donnent une structure à cette école. Bien que dépendant toujours de la "Fanfare", elle a désormais son propre comité.

En parallèle, pendant toutes ces années, l'activité musicale est très soutenue : deux concerts annuels au C.S.C. Guynemer (Le Safran), le concert du 11 novembre au cirque d'Amiens et la messe de Sainte Cécile pour honorer notre Sainte Patronne.

Concert du 11 novembre 1982 au Cirque d'Amiens

Du 23 au 25 juin 1979 sous l'impulsion de M. André Soyer de la "Fanfare" Saint-Pierre et de M. Jean Claude Milhomme de la fanfare des "Echos de la pointe percée", un échange inoubliable pour tous les participants a eu lieu avec la commune de Saint Jean de Sixt en Haute Savoie. Du 28 avril au 30 avril 1984, ce sont nos amis de Saint Jean de Sixt qui animent le quartier Saint-Pierre.

Le 11 mai 1986, l'Avenir Musical des Cheminots de Longueau et la Fanfare Saint-Pierre réunissent 110 musiciens pour donner en commun, au cirque d'Amiens, un grand concert de gala.
La Société anime également la Fête dans la Ville, la Fête de la Musique et participe chaque année au Carnaval d'Amiens.

Toujours en 1986, au cours d'un défilé rassemblant bon nombre de Confréries de France avec notre batterie fanfare, dirigée à cette époque par M. Bernard Carnoy, nous présentons notre nouveau costume aux Amiénois.

Les nouveaux costumes en 1986

En 1987, victimes de notre succès, le public devenant trop nombreux, nous sommes obligés de délaisser le C.S.C. pour présenter nos concerts à l'Auditorium du Palais des Congrès d'Amiens futur "Mégacité".

En 1989, pour le Bicentenaire de la Révolution, M. Marc Mansion met en scène une rétrospective des chants et des événements de ce temps-là. La chorale "Revivre en Chantant" collabore à ce concert.
Profitant de la présence dans nos rangs d'un excellent orchestre bavarois, le président organise chaque année, avec l'aide du comité, une grande kermesse bavaroise avec un deuxième orchestre professionnel et parfois parisien. Ne recevant à l'époque aucune subvention municipale, le bénéfice retiré de cette soirée permet d'alimenter nos finances.

L'Avenir en Harmonie

En 1986, Hervé Winckels, petit fils de Marcel Mansion, est nommé Directeur de l'école de musique. L'école compte une soixantaine d'élèves. Hervé a émis ses premières notes de clarinette parmi nous.

La batterie-fanfare qui nous assiste dans toutes nos prestations depuis 1945 doit, en 1991, déclarer forfait, faute d'éléments.

Le 14 avril 1991, au cours du concert de Printemps à l'Auditorium de Mégacité, notre chef de musique M. Marc Mansion passe la baguette à Hervé Winckels, son neveu. Il peut être fier du travail accompli pendant toutes ces années. L'effectif est de 75 musiciens.
Malgré les deux guerres qu'elle a connues et certains moments difficiles qu'elle a traversés, l'évolution de la "Fanfare Saint-Pierre", lorsqu'elle fête son centenaire en 1994, est plus que positive.

L'arrivée d'Hervé WINCKELS, jeune musicien professionnel issu d'une lignée très liée à l'histoire de l'association, a marqué depuis 1991 une nouvelle étape. C'est la génération des élèves de l'école de musique, bien formés, qui ont permis d'élargir la palette instrumentale aux bois (clarinettes, saxophones, hautbois, flûtes) transformant ainsi la "fanfare" en "harmonie", dénomination actée officiellement dans les statuts en 1995.

Hervé WINCKELS est par ailleurs Professeur Assistant de clarinette au CNR d'Amiens et dans d'autres écoles de musique de la région.

Sous sa houlette, les étapes ont été gravies de manière progressive mais sans faille.
Après son accession (sur concours) en catégorie Excellence en 1999, l'Harmonie Saint-Pierre a été classée en "HONNEUR" le 6 juin 2004 au concours de Harnes (Pas de Calais) soit le niveau le plus élevé du classement national de la Confédération Musicale de France.